NOIRŒS : Nouveaux Outils Interdisciplinaires pour la Restauration des Œuvres de Soulages

Journée d’étude : Imager les oeuvres d’art Page web de l'événement : https://gdr-appamat.cnrs.fr/journee-d...  Rendre compte à une date donnée de l’état d’un objet du patrimoine, suivre son évolution dans le temps, comprendre ses propriétés matérielles, structurales, optiques ou visuelles… autant d’enjeux cruciaux pour les historiens d’art, les conservateurs, les restaurateurs ou les archéologues que les techniques d’imagerie et de reconstruction 3D permettent aujourd’hui d’aborder. Cette journée d’étude vise à dresser un catalogue des recherches en cours dans ce domaine. Université de Poitiers et le GDR Appamat archives en ligne.

  Nous avons profité de l'étude très approfondie d'une œuvre dans le cadre de mon doctorat pour "confronter" des analyses d'imagerie complémentaires : L'une mesure et cartographie, elle nous donne les reliefs et les différences de micro-structure en surface : c'est la stéréophotométrie . Une autre rend compte des différences de luminescence de la matière, excitée par des rayonnements variables (puis l'image est récoltées à travers plusieurs filtres) du proche infrarouge aux UV : les contrastes témoignent de modifications chimiques invisibles à nos yeux : c'est la luminescence . Enfin, la dernière, est celle que nous avons "prototypée" au cours du doctorat : elle enregistre une carte de brillant, quelque soit la position de la source lumineuse, en même temps qu'elle donne une valeur en chaque point. Un outil qui manquait vraiment à nos équipements de diagnostic : c'est l'imageur de brillant. Chaque analyse nous apporte des élém

(english translation 👇go to the end) Pour le doctorat, l'étude matérielle des œuvres est un jalon essentiel : Plusieurs campagnes de mesures ont eut lieu dans les musées qui possèdent des œuvres de Pierre Soulages : Musée d'art moderne de Saint Etienne, Musée Fabre à Montpellier, Musée des Abattoirs de Toulouse, Musée d'art moderne de Paris. Dispositif développé par Mathieu Thoury pour Ipanema pour étudier ce petit format de Pierre Soulages (Janvier 1960) - Musée Fabre. crédit photo Pauline de La Grandière Dans ces trois musées, nous avons observé les peintures de 1959 sous différentes lumières, et avec différents enregistrements, qui donnent des informations sur : la surface peinte (sa microstructure, comment sont placées les stries, les traces laissées par les outils, la taille des empâtements),  la matière (si les liants et les pigments sont différents) les altérations, en distinguant les altérations survenues à la suite d'un accident (éraflure, lustrage, liés à des

 👀👀👉  Un mini film de présentation de la thèse  !! A l'invitation de l'Université de Poitiers et du GDR APPAMAT, une courte vidéo présente les aspects optiques soulevés par la problématique de mon doctorat, qui sera présenté aux journées sur l' Optique des matériaux  organisée à Poitiers. Merci à l'Université de Poitiers, au GRD APPAMAT et à Lionel Simonot de m'intégrer à ces demi-journées, qui, à défaut de se passer vraiment à l'espace Mendes France, seront aussi sur Youtube  ici  (du 8 au 9 avril) Programme : Jeudi 8 avril | 13h30-18h : Conférence inaugurale ◊ Claude Amra, Institut Fresnel, Aix-Marseille Univ, CNRS, Ecole Centrale Marseille : Quelques activités de recherche autour de la diffusion lumineuse Session 1 – présentation courtes ( voir plus haut ) Session 2 – Optique de la matière picturale ◊ Anne Goyer, artiste plasticienne, Avignon et Anne Pillonnet, Institut Lumière Matière, CNRS, Université Lyon1: Couleur bleue d’origine non pigmentaire élabor

  Collaboration avec IOGS : premiers essais au Musée d’Art Moderne et Contemporain - Saint-Etienne Métropole  Certaines œuvres de Pierre Soulages sont victimes de lentes dégradations, principalement liées à des interactions chimiques des matériaux (plus de détails  ici ) : On constate par endroits une apparition d’efflorescences colorées, ou des variations de niveau de brillant : des zones mates deviennent brillantes et réciproquement.  Pour analyser et suivre dans le temps l’expression de ces dégradations, aucun instrument optique ne permet de scanner le brillant d’une surface sans contact et sur un grand format. Pourtant, cette donnée nous semble essentielle, tant dans l'établissement du diagnostic que pour le suivi de la conservation des oeuvres : C’est pourquoi, à l’initiative de mes encadrants de thèse, Mathieu Thoury du laboratoire  IPANEMA (Saint-Aubin, Essonne) et Lionel Simonot de l’Université de Poitiers P'  , la conception d’un prototype de scanner de brillant qu