Collaboration interdisciplinaire avec l'Institut d'Optique Graduate School

 

Collaboration avec IOGS : premiers essais au Musée d’Art Moderne et Contemporain - Saint-Etienne Métropole 

Installation du dispositif in situ


Certaines œuvres de Pierre Soulages sont victimes de lentes dégradations, principalement liées à des interactions chimiques des matériaux (plus de détails ici) : On constate par endroits une apparition d’efflorescences colorées, ou des variations de niveau de brillant : des zones mates deviennent brillantes et réciproquement. 

Pour analyser et suivre dans le temps l’expression de ces dégradations, aucun instrument optique ne permet de scanner le brillant d’une surface sans contact et sur un grand format. Pourtant, cette donnée nous semble essentielle, tant dans l'établissement du diagnostic que pour le suivi de la conservation des oeuvres : C’est pourquoi, à l’initiative de mes encadrants de thèse, Mathieu Thoury du laboratoire IPANEMA(Saint-Aubin, Essonne) et Lionel Simonot de l’Université de Poitiers P' , la conception d’un prototype de scanner de brillant qui a été confiée aux élèves de l'Institut d'Optique Graduate School IOGS.

Brillances variables / les perceptions changeantes de brillance à mesurer


Depuis le mois d’octobre 2020, une collaboration est débutée avec l'Institut d'Optique Graduate School IOGS : les étudiants Mélanie Nguyen, David Rodin, Emmanuel Kim, dans cadre de leur PIMS (Projet d’Ingénierie MultiSite organisé par le LEnsE de l’IOGS), travaillent sur la conception d’un système optique capable de scanner le brillant de grandes œuvres d’art, sans contact. Après quatre mois de réflexions et tests au laboratoire du LEnsE à Saint-Etienne auxquels deux autres élèves, Romain Bacri et Jonathan Chartier, ont aussi participé, un premier concept est prêt à être testé sur des œuvres : Le rendez-vous avait été pris avec Florent Molle, conservateur du Musée et avec la responsable de la valorisation des collections, Christelle Faure. Merci infiniement à Mathieu Hébert, Yvan Sortais et Anthony Cazier de l’IOGS qui accompagnent l’encadrement du projet PIMS depuis son commencement, ainsi qu'aux étudiants, et au Musée de Saint-Etienne.

Les premiers résultats du PIMS sont prometteurs. On attend avec impatience la prochaine semaine expérimentale au cours de laquelle les données acquises sur les toiles seront exploitées : 

Plus d'image : Vers la page de l'IOGS

Plus de données : Projet glossmetre par IOGS ou Univ Poitiers aspects visuels

 Plus de Musée : MAMC en coulisse


et toujours plus d'images sur Instagram

 


 

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