NOIRŒS : Nouveaux Outils Interdisciplinaires pour la Restauration des Œuvres de Soulages

Journée d’étude : Imager les oeuvres d’art Page web de l'événement : https://gdr-appamat.cnrs.fr/journee-d...  Rendre compte à une date donnée de l’état d’un objet du patrimoine, suivre son évolution dans le temps, comprendre ses propriétés matérielles, structurales, optiques ou visuelles… autant d’enjeux cruciaux pour les historiens d’art, les conservateurs, les restaurateurs ou les archéologues que les techniques d’imagerie et de reconstruction 3D permettent aujourd’hui d’aborder. Cette journée d’étude vise à dresser un catalogue des recherches en cours dans ce domaine. Université de Poitiers et le GDR Appamat archives en ligne.

Où est l'histoire des transports d'œuvres contemporaines dans la seconde moitié du XXe siècle? Une grande surprise de mon doctorat a été de découvrir que l'histoire des transports d'œuvres d'art n'est pas encore écrite : Ces hommes qui ont pris, à la porte de grands ateliers, de grands musées et de grandes galeries, la responsabilité d'emballer, de transporter, d'accrocher les œuvres d'art, ces hommes de l'ombre qui ont souvent défié les éléments difficiles, pour livrer à temps une oeuvre, et permettre à l'art contemporain de se diffuser, ne bénéficient pas d'une belle hagiographie de leur travail, qui a pourtant été si modifié en quelques décennies. Il existe des travaux sur les transports pendant les Guerres, et je citerais par exemple : Solène Amice, « Des caisses, des œuvres et des hommes. Une histoire logistique de l’art durant la Grande Guerre », Perspective [En ligne], 1 | 2022. Mais pour les temps contemporains, pour ces années c

  Nous avons profité de l'étude très approfondie d'une œuvre dans le cadre de mon doctorat pour "confronter" des analyses d'imagerie complémentaires : L'une mesure et cartographie, elle nous donne les reliefs et les différences de micro-structure en surface : c'est la stéréophotométrie . Une autre rend compte des différences de luminescence de la matière, excitée par des rayonnements variables (puis l'image est récoltées à travers plusieurs filtres) du proche infrarouge aux UV : les contrastes témoignent de modifications chimiques invisibles à nos yeux : c'est la luminescence . Enfin, la dernière, est celle que nous avons "prototypée" au cours du doctorat : elle enregistre une carte de brillant, quelque soit la position de la source lumineuse, en même temps qu'elle donne une valeur en chaque point. Un outil qui manquait vraiment à nos équipements de diagnostic : c'est l'imageur de brillant. Chaque analyse nous apporte des élém